
Découvrez les présentations sur les tumeurs de cerveau à l'ASCO 2021
Voir le dernier bulletin papier n° 56 Juillet 2020-Décembre 2020 de GFME et connaître les dernières avancées de la recherche *****
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739 :
La 4,5-diméthoxycanthine-6-one est un nouvel inhibiteur de LSD1 qui inhibe la prolifération des cellules de glioblastome et induit l'apoptose et la pyroptose
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740 :
La mélatonine, hormone du sommeil, inhibe la progression maligne du glioblastome en régulant miR-16-5p/PIM1
GFME Glioblastome Association Michèle Esnault, l'association française des patients avec des tumeurs cérébrales, reconnue par le Ministère de la santé.
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Une injection intramusculaire d'INO-5401 + Une seconde en association avec le cemiplimab (REGN2810) dans le glioblastome nouvellement diagnostiqué efficace au Dana Farber (Dr David Reardon )
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n° 56 Juillet-Décembre 2020
Mise à jour : 19 juillet 2022
Les présentations des tumeurs de cerveau à l'Asco 2021
Les patients avec glioblatome ont aussi une association, GFME, qui publie depuis 2001 toutes les recherches mondiales, toutes les présentation de l'ASCO, et représente les malades pour cette maladie.
GFME a validé 2 projets du plan cancer, POLA et LOC
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Qu'est ce qu'un glioblastome ?
Un blaste est une cellule indifférenciée qui n'a pas encore atteint sa maturité cellulaire. La glie est l'ensemble des cellules du cerveau, astrocytes, oligocytes et microglie qui assure le système immunitaire car il n'y a pas de lymphocytes dans le cerveau normal,
Les glioblastomes sont des tumeurs majoritairement astrocytaires et malignes de grade
IV selon la classification de l'O.M.S. Les astrocytes tirent leur origine du grec ἀστήρ, « aster ou étoile ». Leur nom vient du fait qu'excités les astrocytes prennent une forme étoilée. Ils sont, avec les oligodendrogliomeset et les cellules microgliales, les composantes de la glie (de glu, colle).
Les astrocytomes, véritables passerelles entre le sang et les neurones
assurent la nutrition des neurones, gère les connections interneuronales,
régulent les neurotransmetteurs. Ils s'enroulent autour des synapses
et peuvent même dans certains cas remplacer les neurones avec une
vitesse de conduction plus lente, celle d'un TER comparé au T.G.V.
selon Christian Giaume du Collège de France. Le cortex cérébral
d'Einstein en présentait une concentration anormalement élevée.
Il y a en moyenne 1,4 astrocyte par neurone.
(Étude
Science et Vie 10/2004).

Comment lire une IRM, en T1 hyposignal pour les liquides, LCR noir dans le ventricule, gauche et droite sont inversés, ici tumeur temporale droite
Glioblastome, 2400 cas chaque année en France (estimation de fréquence annuelle, 4/100.000 habitants soit 1 cas par an pour une commune de 25.000 habitants)
Les malades sont en général nés en hiver
saison des virus qui sont transmis de la mère à l'enfant et qui pénètrentdans le ceveau où ils n'y ont pas d'ennemis comme le lymphocyte trop gros.
Sur cette IRM axiale T1 sans produit de contraste, on constate une masse sombre à gauche, hémisphère droit, zone temporale. Le volume tumoral est important, hétérogène et on constate une déformation de la structure médiane vers la droite. La même IRM, ci-après, avec produit de contraste, le gadolinium, révèle une prise de contraste en périphérie. Se sont les IRMs classiques des glioblastomes qui doivent cependant être confirmés par examen anatomopathologique, examen qui demande 12 jours.
Même IRM pondérée T1 mais avec produit de contraste, on constate la prise de contraste (blanc) en périphérie de la tumeur
La fréquence des glioblastomes, 2400 cas chaque année en France (estimation)
Chez l'adulte, ce sont les tumeurs cérébrales les plus fréquentes avec une incidence de l'ordre de 4 nouveaux cas par an et pour 100.000 habitants, ce qui donne pour la France 2400 cas chaque année. C'est la deuxième cause de mortalité des cancers chez l'enfant après la leucémie et la 3ème chez l'adulte. Il y a une majorité d'hommes.
L'âge moyen du diagnostic est de 58 ans
Ils surviennent à tout âge mais dans 70% des cas entre 45 et 70 ans avec une crête à 58 ans. Entre 45 et 50 ans ce sont souvent des glioblastomes
secondaires et entre 50 et 70 ans des glioblastomes primaires. De plus
les malades sont généralement nés en hiver surtout au mois de février (40%). On
ne connaît pas avec précision les causes de cette maladie
mais on a quelques hypothèses, une origine virale périnatale,
des prédispositions génétiques.
La localisation des glioblastomes
Ils siègent le plus souvent au niveau des hémisphères
cérébraux, dans la matière blanche et toujours autour
d'une courbe qui correspond au développement embryonnaire du cerveau.
Ce sont souvent des lésions volumineuses, profondes, inopérables. Plus les tumeurs sont vers l'avant frontales, meilleur est le pronostic. Plus les tumeurs sont vers l'arrière, pariétales, temporales, occipitales (noyaux gris) moins bon est le pronostic, cela tient à la distance entre la tumeur et ses parents, une ou plusieurs cellules souche neurales défectueuses situées au centre du cerveau dans la zone sous-ventriculaire. Les traitements de cette zone sous-ventriculaire (chimiothérapie ou radiothérapie) n'ont donné cependant à ce jour un résultat. Les tumeurs de bas grade sont généralement dans l'hémisphère gauche frontale ou pariétale (zones de la parole car il y en a 2). Ces gliomes de bas grade évolue dans un délai variable en grade III (50%) ou IV, glioblastome (50%).
Les signes annonciateurs d'un glioblastome, maux de tête, troubles de la vue, changement de comportement
L'évolution est souvent très rapide en 2-3 mois sauf si le glioblastome provient de la transformation maligne d'un astrocytome de bas grade (glioblastome secondaire). Les signes neurologiques sont généralement des maux de tête, des nausées, des vomissements, qui traduisent une hyperpression intracrânienne. Ce sont aussi souvent des changements dans le comportement, incohérence, une fatigue, un tempérament dépressif. On peut constater également des troubles visuels. Ce sont des tumeurs faciles à identifier, à diagnostic quasi certain avant même la biopsie. L'aspect radiologique au scanner ou à l'IRM est évocateur avec une lésion infiltrant le parenchyme cérébral associée à une prise de contraste hétérogène et des zones de nécrose. Il existe des variantes histologiques (gliosarcome, glioblastome gigantocellulaire) dont le traitement et le pronostic sont très voisins du glioblastome typique. Les causes possibles des glioblastomes Un glioblastome peut être de novo, naitre spontanément en moyenne vers 58 ans, mais il peut être secondaire et être l'évolution d'un gliome de bas grade en moyenne vers 40 ans. Les causes possibles sont une infection périnatale (délai de 15 jours avant la naissance et 15 jours après la naissance). Cette cause est différente selon qu'il s'agit d'un glioblastome de novo ou d'un glioblastome secondaire évolution d'un bas grade. On a suspecté des infections périnatalesn (actualité 38), des vieilles radios dentaires (actualité 79).
Beaucoup de glioblastomes de novo sont aléatoires, une ou plusieurs anomalies génétiques acquises au cours du temps.
Différence entre le glioblastome primaire, de novo et le glioblastome secondaire évolution d'un gliome de bas grade ou anaplasique Les anomalies génétiques dans les tumeurs sont différentes selon qu'il s'agit d'un glioblastome primaire ( de novo ) ou d'un glioblastome secondaire (développé sur une tumeur astrocytaire bénigne). C'est ainsi que les glioblastomes secondaires sont fortement marqués par une mutation ou une délétion du gène suppresseur de tumeur P53 alors que les glioblastomes primaires chez les sujets plus âgés ont des altérations multiples, notamment celle d' un autre gène suppresseur de tumeur CDKNA sur le bras court du chromosome 16, et surtout PTEN/MMAC1 sur le chromosome 10, anomalies que l'on retrouve dans le mélanome.
Les traitements actuels du glioblastome standardisés en 2005 pour les malades nouvellement diagnostiqués (protocole Stupp) Dans un premier temps, si la tumeur n'est pas trop profonde, le traitement
est chirurgical ; il consiste soit en une biopsie pour confirmer le diagnostic,
soit en une chirurgie d'exérèse la plus large possible en
sachant qu'il est en général impossible d'enlever toute
la tumeur qui s'infiltre dans le parenchyme cérébral normal
et que l'on ne peut pas enlever sans lésions importantes graves.
Dans un deuxième temps, le traitement est standard pour les moins de 70 ans et consiste en une radio-chimiothérapie, radiodiothérapie sur le lit tumoral et légèrement en dehors avec une chimiothérapie journalière de temozolomide, nouvelle molécule autorisée depuis mai 2000, communément appelé en France temodal, son nom commercial. Ce traitement sera poursuivi après un mois de repos par une chimiothérapie 5 jours sur 28 de temozolomide. Le bénéfice de ces trois traitements en terme de
survie est maintenant clairement démontré, même s'il
reste modeste, en moyenne une quinzaine de mois.
Le traitement standard validé en 2005 et les autres en cas de récidive
La radio-chimiothérapie simultanée
de 30 séances de 2 Gy et temozolomide oral 70mg/m2/jour suivie de temozolomide
oral 150 mg/m2/5 jours/28 puis 200mg/m2/5 jours/28 est aujourd'hui le traitement standard valisé en première ligne aux Etats-Unis et en Europe pour les glioblastomes nouvellement diagnostiqués. Ce protocole est également connu sous le nom de protocole Stupp du nom du médecin suisse qui a organisé l'essai pour l'Europe qui a conduit à sa validation.
Attention : Le temozolomide ou Temodal est à prendre 7 jours sur 7 (actualité 507) et pas seulement les 5/7 jours de la radiothérapie, les résultats seront bien meilleurs. Certains oncologues ne le prescrivent parfois que 5/7 jours.
En cas de récidive ou de progression, l'antiangiogénique bevacizumab (Avastin) est souvent prescrit et donne chez de nombreux patients de très bons résultats. L'immunothérapie avec les anti CTLA-4 (ipilimumab, tremelimumab) les anti-PD1 (nimolumab, pembrolizumab) ou les anti PDL1 (MPDL3280A de Roche) nouvelles cibles prometteuses font l'objet, depuis le printemps 2015, de nombreux essais. Se renseigner auprès des 8 centres français, les CHU de Bobigny, Lille, Lyon, Marseille-Timone, Nancy, Paris-Salpêtrière, Rennes et Toulouse qui recrutent actuellement pour un essai avec le nivolumab versus placébo en plus du traitement standard (source)
L'administration journalière 7/7 jours de temozolomide pendant la radiothérapie améliore la survie plus que 5/7 jours (actualité 607) C’est une grande équipe allemande de Munich qui publie cette remarquable étude d’un net avantage de survie du temozolomide 7/7 jours (75 mg/m2) pendant la radiothérapie de 6 semaines sur la fréquence 5/7 jours qui est souvent prescrite par les oncologues. L’équipe a comparé rétrospectivement 3 catégories de malades :
- ceux sans temozolomide
- ceux avec temozolomide 5/7 jours
- ceux avec temozolomide 7/7 jours
De 2002 à 2012, 432 malades avec glioblastome récemment diagnostiqués qui ont reçu la radiothérapie dans leur département ont été analysés :
- 118 malades avec radiothérapie seule
- 104 avec temozolomide seulement les jours de la radiothérapie (5/7 jours, 75 mg/m2)
- 210 avec temozolomide tous les jours (7/7 jours, 75 mg/m2)
La radiothérapie était pour tous, de 60 Grays en 6 semaines.
La survie médiane était de :
- 9,1 mois sans temozolomide
- 12,6 mois avec le temozolomide 5/7 jours
- 15,7 mois avec le temozolomide 7/7 jours
Les taux de survie à 1 an étaient respectivement de 33%, 52%, et 64%. Ces résultats confirment les conclusions des essais EORTC/NCIC.
Pubmed : 28197654
La radiothérapie avec ou sans temozolomide, des différences importantes dans les survies totales et sans progression (actualité 606) C’est une équipe chinoise qui compare la survie des malades avec glioblastome traités par radiothérapie avec ou sans temozolomide. C’est une analyse à postériori à partir de recherches sur les publications du site Pubmed et des bases de données Cochrane, en utilisant en recherche les termes glioblastome, glioblastome multiforme, temozolomide, TMZ, radiothérapie RT ou/et survie.
Les résultats de survie médiane sont :
- 13,41-19 mois dans le traitement TMZ + RT
- 7,7-17,1 mois dans le groupe RT seule.
La survie sans progression PFS :
- 6,3-13 mois pour RT + TMZ
- 5-7,6 mois pour RT seule
S’il n'y avait aucune différence importante dans la survie à 6 mois et la PFS à 6 mois entre les 2 groupes, la survie à 1 an et la PFS à 1 an ont montré des différences considérables. En conclusion la radiothérapie RT concomitante avec le temozolomide est beaucoup plus efficace et améliore la survie totale et la PFS chez les malades avec glioblastome récemment diagnostiqué.
Pubmed : 28192785
L'ancien président Jimmy Carter guéri avec l'immunothérapie
L'ancien président des Etats-Unis, Jimmy Carter, avec cancer du pancréas et métastases au cerveau il y a quelques mois a suivi un tratement de pembrolizumab, il n'a plus aucune trace de son cancer et de ses métastases et a pu assister à la prise de fonction de Donald Trump dans une forme éblouissance alors que quelques mois plus tôt on ne lui laissait que quelques jours à vivre.
Le pronostic d'un glioblastome Le pronostic de ces tumeurs n'est pas bon surtout en l'absence d'exérèse chirurgicale satisfaisante, ou chez les patients âgés, ou en présence de signes neurologiques déficitaires importants. La survie moyenne constatée aujourd'hui est de 14,5 mois. Il n'est pas rare, cependant aujourd'hui, de dépasser 2 ans pour des tumeurs frontales, de meilleur pronostic. En cas de rechute, une seconde ligne avec bevacizumab (Avastin) avec ou sans la chimiothérapie antitopoisomérase de Campto est prescrite en standard aux Etats-Unis et toujours, en 2015, en attente de validation pour l'Europe. Cependant le bevacizumab est heureusement prescrit "hors label" en France à de nombreux patients en récidive ou progression. Bevacizumab (Avastin), seul, donne de très bons résultats chez une majorité de patients. Une réintervention chirurgicale peut être proposée, les repousses étant moins agressives. Les tumeurs toutes situées sur un arc se soignent mieux de l'avant (frontal) vers l'arrière (occipital). La réponse à la chimiothérapie de Temodal est variable selon la méthylation du gène de résistance MGMT ou le nombre de protéines MGMT.
Y-a-t-il des meilleurs équipes ? Compte-tenu de la rareté relative de ces tumeurs, il est souhaitable que leur prise en charge soit confiée à des équipes multidisciplinaires habituées à ces pathologies et réalisée dans le cadre d'études prospectives pour essayer d'améliorer les chances de survie et la qualité de vie de ces patients. Parmi les meilleures équipes, celle du Pr Jean-Yves Delattre à La Salpêtrière à Paris, celle du Pr Menei au CHU d'Angers, celle du Pr Jérome Honnorat au CHU de Lyon, celle du Pr Olivier Chinot au CHU La Timone à Marseille. Beaucoup de CHU ne font que la chirurgie pour poser le diagnostic et dirigent les malades vers les CLCC locaux.
Nous publions la liste nationale des meilleurs spécialistes.
Parmi les meilleures équipes, Paris, La Salpêtrière, (Pr Jean-Yves Delattre, Pr Marc Sanson, Pr Khé Hoang)) Marseille La Timone (Pr Olivier Chinot), Lyon Wertheimer (Pr Jérome Honnorat) et pour les enfants Institut Curie (Pr François Doz).
Le grand espoir de l'immunothérapie, les nouveanx vaccins en essais L’ASCO 2015 s’est terminé. En vedette, l’immunothérapie. Quand les premiers essais ont commencé il y a 2 ou 3 ans, les oncologues étaient sceptiques, les réservant aux patients avec des cancers à des stades avancés. Mais aujourd’hui, ceux-ci sont prescrits à des stades précoces. Avec le recul encore faible de la pratique, il apparait cependant un effet qui semble durable et que le système immunitaire bloqué avec PD1/PD-L1 semble restimulé, rééduqué sur le long terme avec ces nouveaux médicaments sans le maintien des traitements cytotoxiques habituels. Nous resterons prudents car l’immunothérapie ne fonctionne en moyenne que chez 1 patient sur 3 et n’est pas dénuée d’effets secondaires, des nausées, des dysfonctionnements de la thyroïde et du foie. On croit cependant que, cette fois-ci, la piste est prometteuse.
Tout savoir sur l'immunothérapie du glioblastome, l'inhibition de PD-L1.
Les nouveaux vaccins en test et essais cliniques sur les glioblastomes, la cible prometteuse PD1/PD-L1
Aujourd’hui, après l’échec des vaccins dendritiques et peptidiques totalement inefficaces, une nouvelle génération de vaccins inhibiteurs de PD1 semble promise à un bel avenir. Il s'agit de bloquer les voies par laquelle la tumeur endort le système immunitaire, PD1/PD-L1 ou CTLA-4 (Lymphocyte cytotoxique antigène 4). L’antigène 4 des lymphocytes T cytotoxiques (CTLA-4) est un régulateur négatif de l’activation des cellules T.
Ipilimumab (Yervoy-MDX010-20)
Ipilimumab est un inhibiteur de CTLA-4, qui conduit à une activation des cellules T, à leur prolifération, et l’infiltration des tumeurs par les lymphocytes, aboutissant à la mort des cellules tumorales. Son mécanisme d’action est indirect, en activant la réponse immunitaire via les lymphocytes T.
Nivolumab (BMS-936558; MDX-1106)
Anticorps monoclonal inhibiteur de PD1. Essai en 12/2014 de temozolomide en combinaison avec ipilimumab et/ou nivolumab + radiothérapie pour glioblastome nouvellement diagnostiqué.
Pembrolizumab
Durvalumab d'Astra-zenaka
Le Durvalumab est un anticorps monoclonal humain expérimental dirigé contre le ligand de mort programmé-1 (PD-L1). La PD-L1 peut être exprimée par des tumeurs pour échapper à la détection par le système immunitaire en se liant à la PD-1 sur les lymphocytes T cytotoxiques. Durvalumab bloque l'interaction PD-L1 avec la PD-1, luttant contre les tactiques immunitaires de la tumeur. Durvalumab est développé, aux côtés d'autres immunothérapies, pour renforcer le système immunitaire du patient et attaquer le cancer. Durvalumab est en cours d'enquête dans un vaste programme d'essais cliniques, en monothérapie ou en association avec le tremelimumab, dans le CPNPC, la tête et le cou, la vessie, le gastrique, le pancréas, le HCC et le cancer du sang.
L'essai en cours dans le monde entier avec le nivolumab (Opdivo)
1- (09/2017), phase III, France, 8 centres, immunothérapie avec nivolumab + radiothérapie versus témozolomide + radiothérapie pour patients nouvellement diagnostiqués avec glioblastome MGMT non méthylé. (CheckMate 498)
Pour la France, 8 centres, Bobigny, Lyon, Lille, Marseille, Paris, Rennes, Toulouse et Nancy. Se renseigner, on recrute.
2- (09/2017), Phase III, France, 8 centres, immunothérapie avec temozolomide + radiothérapie + nivolumab ou placebo, pour les patients nouvellement diagnostiqués avec glioblastome MGMT méthylé (CheckMate548),
Les 8 centres sont les mêmes que ceux de l’essai précédent
L'essai en cours avec le pembrolizumab (Keytruda)
Le pembrolizumab ou Keytruda ou MK-3475 de Merkx.
Médicament immunothérapeutique, inhibiteur de PD1 qui augmente la mort des cellules tumorales par activation des lymphocytes T cytotoxiques endormis par la tumeur en essai de phase II, 01/2015, au Dana Farber, avec bevacizumab pour glioblastome récurrent et en phase II aussi, 01/2015, au MD Anderson avant et après chirurgie.
L'essai Sterimgli en cours avec le Durvalumab
3- (09/2017), France, 10 centres, phase II, immunothérapie avec Durvalumab (anti PD-L1) + radiothérapie stéréotaxique hypofractée pour les patients présentant un glioblastome récurrent (STERIMGLI)
10 centres, La Salpêtrière, Institut Curie, ICO Angers, CLCC Baclesse Caen, Leclerc Dijon, Paul Strauss Strasbourg, Claudius Rigaud Toulouse, et IGR Villejuif.
Les meilleurs répondeurs à l'immunothérapie
Les premiers résultats d'immunothérapie sur le glioblastome présentés à l'ASCO 2016
2010 Sécurité du pembrolizumab en combinaison avec bevacizumab dans le glioblastome récurrent (rGBM). David A. Reardon Traduction
2014 ***Sécurité et activité de nivolumab (nivo) en monothérapie seul ou en combinaison avec ipilimumab (ipi) sur le glioblastome récurrent (GBM) : Une mise à jour des résultats. David A. Reardon Traduction
2041 *** Sécurité et activité antitumorales de radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée (HFSRT) avec pembrolizumab (Pembro) + bevacizumab (Bev) chez les malades (pts) avec gliomes de haut grade récurrent : Résultats d'essais préliminaires de phase I
Solmaz Sahebjam Traduction
L'immunothérapie, une révolution anticancer est en marche, la situation
Au-delà des bons résultats contre le mélanome, l’immunothérapie a également obtenu de bons résultats dans un très grand nombre de cancers, celui du poumon, de la prostate, de la vessie, du rein. Mais plusieurs questions demeurent car si certains patients répondent bien à ces traitements, d’autres patients ne répondent pas. De plus des phénomènes de résistances apparaissent immanquablement après un certain délai. Ces traitements sont aussi toxiques surtout lorsqu’ils sont combinés et parfois conduisent à un grossissement dans un premier temps. La recherche devra s’attaquer à ces difficultés durant les prochaines années pour trouver la meilleure thérapie. Les médicaments testés aujourd’hui sont l’anti CTLA-4, l’ipilimumab/Yervoy de Bristol-Myers Squibb, BMS, le Tremelimumab d’Astrazeneca, l’anti PD1, le nivolumab/Opdivo de BMS, le pembrolizumab de Merck, le MEDI0680 d’Astrazeneca, l’anti PDL1, MPDL3280A de Roche ou le BMS 936559 de BMS. A ce jour une centaine d’essais ont été réalisés et selon les cas, des réponses durables ne sont observées que chez 1 cas sur 4 ou sur 5, ce qui est encore bien faible.

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L'apport du témozolomide (Temodal)
Le développement du témodal, nouveau médicament, approuvé en France en mai 2000 a profondément modifié la prise en charge des patients atteints de glioblastome. Le témodal est un agent alkylant proche de la dacarbazine utilisée depuis plusieurs années dans le traitement du mélanome. De plus, il diffuse remarquablement bien dans le tissu cérébral. En raison de sa très bonne biodisponibilité, il peut être administré oralement et donc en ambulatoire. Les effets secondaires sont modestes, avec principalement des nausées et vomissements chez environ 10% des patients et une thrombopénie qui est souvent le facteur de toxicité limitant. On constate une forte constipation. Le témodal a tout d'abord été utilisé lors de la progression après chirurgie et radiothérapie puis en traitement d'attaque. Le taux de réponse objective (rémission complète ou rémission partielle > 50%) est relativement modeste 10%. Cependant, une amélioration de la qualité de vie, en particulier grâce à une amélioration des fonctions neurologiques est observée dans près de 50% des cas. Une étude pilote combinant radiothérapie et témodal a été réalisée par deux équipes suisses lausannoise et genevoise sur une soixantaine de patients. La toxicité de cette association est très modeste et les résultats sont prometteurs, une amélioration de quelques mois a pu être constatée. A La Timone à Marseille le Dr O. Chinot fait en ce moment un essai clinique avec Temodal en 1ère ligne sur les glioblastomes non opérables ou réséqués partiellement en semi-continu 1 semaine oui, 1 semaine non.
Pourquoi la chimio fatigue ?
C'est un effet secondaire fréquent de la chimiothérapie. La fatigue est en réalité liée à plusieurs facteurs, la maladie elle-même, les traitements associés entre eux, la baisse des globules rouges lors de la chimiothérapie, mais aussi le stress et l'angoisse.
L'origine des gliomes
Cancer Research 15/12/2009
Plusieurs essais ont été faits pour connaître l'origine des gliomes. On a suspecté une infection virale périnatale en raison de la fréquence élevée de patients nés en hiver. Désormais c'est IDH1 qui apparait le coupable. Tous les chercheurs des grandes équipes mondiales concentrent leur travaux sur une mutaion de ce gène. Une autre étude accuse aussi de vieilles radio dentaires.
Les enzymes métaboliques mutantes sont à l'origine de gliomes.
H Yan, Bigner DD, Velculescu V, Pasteurs DW.
Institut de la Fondation de la Tumeur du Cerveau Pédiatrique, Duc Université Centre Médical, Durham, Caroline du Nord, USA. hai.yan@duke.edu
Des mutations dans les gènes des enzymes IDH1 et IDH2, isocitrates déshydrogénase ont été trouvées pour être des modifications génétiques fréquentes dans les gliomes et qui apparaissent très tôt dans les astrocytomes et les oligodendrogliomes, ils pourraient en être les responsables. Toutes les mutations identifiées affectent un acide aminé unique localisé en R132 ( Substitution Arginine-Histidine en 132 sur 2q32 ) sur IDH1 et R172 sur IDH2. Ces mutations sur IDH1 et IDH2 définissent une sous-classe spécifique de gliomes et peuvent avoir une grande utilité pour le diagnostic, le pronostic, et le traitement des malades avec ces tumeurs.
Pubmed : 19996293
Source
Le classement selon RTOG RPA
L’examen clinique, un mini-mental test (MMSE) et le compte rendu opératoire permettent de classer le patient dans une des classes RPA suivantes (recursive partitioning analysis modifiée par EORTC; Mirimanoff, 06).
classe III : âge < 50 ans et PS (performance status) OMS = 0
classe IV : âge < 50 ans et PS OMS 1-2
ou âge > 50 ans et chirurgie complète ou partielle et MMS > 27
classe V :âge > 50 ans et MMS < 27 ou biopsie seule et PS OMS 1-2
classe VI : âge > 50 ans et PS OMS 3-4
Les patients appartenant aux classes RPA III et IV doivent être traités (niveau de preuve 1) selon le protocole de Stupp (Stupp, 2005) associant une radiothérapie conformationnelle à un traitement concomitant par le témozolomide oral (Témodal®). La radiothérapie doit être débutée dans un délai maximum de 5 semaines après le geste chirurgical
Les causes des glioblastomes et autres tumeurs de cerveau
On a longtemps suspecté les pesticides, mais plusieurs études menées chez les viticulteurs grands utilisateurs de
ces produits n'ont pas montré une fréquence supérieure de la maladie pour cette catégorie de personnel. Les téléphones portables ont aussi été montrés du doigt, sans lien trouvé à ce jour. Une grande équipe a montré un lien entre le glioblastome et une exposition virale périnatale. Les chercheurs enquêtent aussi sur des facteurs environnementaux ou certains facteurs de prédisposition génétique, mais rien de probant à ce jour. Il y a une saisonnalité de ces tumeurs et la transmission virale périnatale ou verticale peut en être la cause. Nous avons publié 3 études. La première, une étude de l’hôpital pédiatrique de Philadelphie le 21/09/2006, sur les mères des enfants avec médulloblastome et PNET qui avaient été moins nombreuses à avoir pris des multivitamines pendant la période prénatale que la moyenne. La seconde étude est celle de deux équipes l’une anglaise et l’autre néerlandaise portant sur des malades dans le sud de la Hollande le 14/08/2006. Ils ont découvert que pour la moitié des tumeurs, il y avait des espaces temps avec des tumeurs se déclarant aux même heures et aux mêmes endroits suggérant un lien possible avec des infections. Une troisième étude par le grand centre MD Anderson auprès de 799 patients constate un excès de naissances en hiver chez les enfants avec des tumeurs de cerveau et chez les adultes ayant diverses maladies neurologiques ou psychiatriques par rapport à la population générale. Il existerait bien un lien entre le mois de naissance et le risque de gliome ou de méningiome chez les adultes, avec un pic en janvier-février et un creux en juillet-août Le lien entre le mois la naissance et le risque de gliome a différé de manière significative avec la dominance manuelle, le pic chez les sujets gauchers et ambidextres se trouve en automne.
Ces études concluent à une possible contamination périnatale par un virus dans un court intervalle qui entoure la naissance, 15 jours avant-15 jours après. Y-a-t’il un lien entre le glioblastome et une infection virale périnatale, le sujet revient continuellement. Après la haute fréquence des patients nés en janvier-février, on a soupçonné le virus de la grippe. Maintenant c’est celui de l’herpès, de la varicelle car le taux d’immunoglobuline G est particulier chez les patients avec glioblastome. 500 à 700 mamans chaque année en France ont cette maladie pendant leur grossesse. Que les futures mamans qui n’ont jamais eu la varicelle pensent à se faire vacciner.
Les glioblastomes, plusieurs catégories et plusieurs pronostics
Il existe 4 sous-ensembles de glioblastomes:
-
proneuraux de bon pronostic
- neuraux
- classiques
- mésenchymateux de mauvais pronostic
(Verhaak et al., 2010). Cette typologie des glioblastomes, basée sur l’expression de 840 gènes, intègre des données sur les modifications structurales du génome.
Les glioblastomes proneuraux
Ils sont de bon pronostic, expriment les marqueurs DLL3 et OLIG2 et sont caractérisés par une fréquence élevée et des amplifications activatrices de PDGFRA en 4q12, de mutations du gène IDH1, et dans une moindre mesure de TP53. Ces tumeurs ne présentent que très rarement des altérations au niveau des chromosomes 7 et 10. Cette entité est associée à un plus jeune âge et à une survie plus longue et s’avère enrichie en glioblastomes secondaires. Les proneuraux ont souvent une nature oligodendrogliale.
Les glioblastomes mésenchymateux
Ils sont de mauvais pronostic et proliférants. La majorité exprime les marqueurs PCNA, TOP2A, CHI3L1, CD44 et VEGF. Il peut y avoir un lien entre la progression des gliomes malins et les étapes de la neurogenèse qui expliquerait l'agressivité des tumeurs de types mésenchymateux proliférants.
De cette classification moléculaire, 3/4 des glioblastomes − proneuraux, classiques et mésenchymateux − ont été associés au niveau protéique à une perturbation des voies de signalisation centrées sur PDGF, EGFR et RAS via NF1 (Brennan et al, 2009).
-Les glioblastomes proneuraux montrent une surexpression des protéines TSC2 et HEB/TCF12 et du récepteur α au PDGF.
-
Les glioblastomes classiques se distinguent quant à eux par une surexpression du récepteur à l’EGF et par une activation de la voie Notch (JAG1 et HES1).
- Les glioblastomes mésenchymateux montrant une perte de NF1, associée à une activation faible des voies PI3K et MAPK et à une surexpression du marqueur CHI3L1/YKL40.
La date de naissance est liée au risque de tumeur cérébrale, il ne faut pas faire naitre les enfants en hiver car les virus passent de la mère à l'enfant et provoquent des tumeurs de cerveau plusieurs années plus tard.
Des infectione virales ont pu contribuer aux tumeurs de l'adulte : actualité 173
Les tumeurs cérébrales seraient dues à des infections périnatales : actualité 152
Les tumeurs de cerveau peuvent avoir comme origine les cellules souches neurales : actualité 131
Les enfants nés en automne ont plus de tumeurs cérébrales, une exposition aux pesticides, la cause possible : actualité 111
La saison de naissance et le risque de tumeurs de cerveau chez les adultes.
Branche d'épidémiologie du rayonnement, Division d'épidémiologie du Cancer et la génétique, de l'institut national du Cancer, de NIH, du département de santé et des services humains, 6120 Blvd. exécutifs, Bethesda, MD 20892-7238, Etats-Unis brennera@mail.nih.gov
Des études récentes ont démontré un excès de naissances en hiver chez les enfants avec des tumeurs de cerveau et chez les adultes ayant diverses maladies neurologiques ou psychiatriques par rapport à la population générale.
Objectif :
Pour étudier une association possible entre le mois de naissance et le risque de tumeurs de cerveau chez les adultes on a utilisé un grand nombre de statistiques d'hôpital.
Méthode :
799 patients ont été regroupés par catégorie de tumeur, 489 patients avec gliome, 197 avec Méningiome diagnostiqués dans les hôpitaux de Boston, Maryland, Phoenix, Arizona, et Pittsburgh.
Résultats : Il existe bien un lien entre le mois de naissance et le risque de gliome ou méningiome chez les adultes, les fréquence de patients sur les 12 mois fait apparaître dans les 2 cas un pic en janvier-février et un creux en juillet-août Le lien entre le mois la naissance et le risque de gliome a différé de manière significative avec la dominance manuelle, le pic chez les sujets gauchers et ambidextres se trouve en automne.
Conclusion :
Ces résultats suggèrent l'importance des expositions pré ou postnatales dans le développement des tumeurs de cerveau chez les adultes.
L'article en anglais :
Pour les méningiomes, on suspecte de vieilles radiothérapies dentaires il y a 30-40 ans.
Pour les médulloblastomes Les enfants nés en automne ont plus de tumeurs cérébrales, une exposition aux pesticides, la cause possibleLe glioblastome une maladie rare
Le glioblastome fait partie des maladies rares ou orphelines car il touche un nombre faible de personnes. GFME fait partie du réseau Orphanet-Maladies rares-AFM-Téléthon et représente les tumeurs de cerveau.
Pour connaître les essais cliniques
Chaque trimestre nous donnons la liste des essais cliniques dans le Monde. Le site des essais cliniques pour l'Europe est encore en construction.
Le meilleur site, celui de Clinicaltrials aux Etats-Unis
Le site français Orphanet donne quelques essais cliniques mais il manque les dates et il n'y a pas de mises à jour et beaucoup d'essais qui y figurent sont terminés depuis lontemps.
Orphanet
Sur GFME, tous les essais cliniques, à jour et actualisés chaque trimestre
GFME essais
Y-a-t-il des essais cliniques ?
Oui, en petit nombre, pour en connaître
la liste on peut la consulter sur le site d'Orphanet, https://clinicaltrials.gov/mais il n'est pas à jour. le mieux est de consulter le site clinicaltrials et de sélectionner France en Pays.
Nous publions chaque trimestre sur notre bulletin les derniers essais cliniques qui s'ouvrent à partir de clinicaltrials.
Les essais cliniques en cours au 05/05/2019
Les derniers essais en cours d’après le site Clinicaltrials. Pour accéder au site cliquer ici vous saisissez glioblastoma et vous choisissez le Pays France, vous avez la liste.
Les derniers essais cliniques sont dans le bulletin.
2021
2019
Les essais cliniques en cours dans le Monde
Les derniers essais en cours d’après le site Clinicaltrials
1- (04/2019), Phase II, Etats-Unis, Durham
Stupp + vaccins en série de cellules dendritiques chargées de cytomégalovirus pp65 (DC) débutant le jour 23 avec le vaccin antitétanique et le vaccin GM-CSF + temozolomide + vaccin anatoxine tétanique-diphtérique MGMT non méthylé.
2- (08/2019), Phase II, Etats-Unis,
Essai pédiatrique sur l'indoximod avec une chimiothérapie et une radiothérapie pour des tumeurs cérébrales en rechute ou un DIPG récemment diagnostiqué
3 - (10/2017), France, Phase I/II, La Salpêtrière Paris ONCOVIRAC pour glioblastome récurrent.
Combinaison de TG6002 et de 5-flucytosine (5-FC, Ancotil)
4 - (11/2018), France, Phase I/II, La Timone, Marseille.
Vaccin VXM01 + avelumab pour glioblastome progressif résécable et non résécable après résection tumorale et radiochimiothérapie de temozolomide.
5 - (07/2018), Phase III, Belgique et Autriche, marizomib + radiochimiothérapie de temozolomide
Pour glioblastome nouvellement diagnostiqué
1- (08/2018), Phase I, Etats-Unis, Hôpital pour enfants de Seattle, essai de phase 1 sur le traitement adoptif locorégional du système nerveux central (SNC) avec des cellules T autologues CD4 + et CD8 + transduites lentiviralement afin d'exprimer un récepteur d'antigène chimérique (CAR) et EGFRt spécifiques de l'EGFR806 pour gliome, médulloblastome et épendynome.
Les lymphocytes T CAR sont administrés via un cathéter à demeure dans la cavité de résection tumorale ou le système ventriculaire chez les enfants et les jeunes adultes atteints de tumeurs récurrentes ou réfractaires du Système nerveux SNC à EGFR positif
2- (01/2016), Phase I/II, Etats-Unis, MD-ANDERSON, Cytomégalovirus Autologue (CMV) - Cellules T cytotoxiques spécifiques pour les patients avec glioblastome NCT02661282
L'objectif de la phase I de cette étude de recherche clinique est de trouver la dose maximale tolérable de lymphocytes T cytotoxiques cytomégalovirus (CTL CTV) pouvant être administrée en association avec le temozolomide à des patients atteints de glioblastome.
Les CTL CMV ne sont pas encore approuvés par la FDA sauf en étude.
3 - (08/2018), Phase I, Etats-Unis, Cleveland Clinic, Ibrutinib + radiothérapie + temozolomide pour glioblastome récemment diagnostiqué
IMBRUVICA (ibrutinib), est un inhibiteur tyrosine kinase de Bruton (BTK) utilisé contre les leucémies.
4 - (09/2018), Phase II, Etats-Unis, Dana Farber, pembrolizumab + réirradiation dans le glioblastome récurrent naïf et résistant au bevacizumab
Le pembrolizumab est un inhibiteur PD1 et le bevacizumab un anti-angiogénique. Si le participant a déjà reçu du bevacizumab, il continuera à recevoir ce médicament avec du pembrolizumab et une ré-irradiation.
5 - (08/2018), Phase1, Etats-Unis, MD Anderson, étude sur Ad-RTS-hIL-12 avec Veledimex en association avec nivolumab pour glioblastome, sous-étude à ATI001-102
Cette étude de recherche concerne un produit expérimental : Ad-RTS-hIL-12, administré avec veledimex pour la production d’IL-12 humaine. L'IL-12 est une protéine qui peut améliorer la réponse naturelle du corps à la maladie en renforçant la capacité du système immunitaire à tuer les cellules tumorales et peut interférer avec le flux sanguin vers la tumeur. Le nivolumab se lie au récepteur PD-1 régulateur négatif de l'activité des cellules T, et bloque son interaction avec les ligands PD-L1 et PD-L2
6-(12/2018) Etats-Unis, Dana Farber, Phase I/ II, Étude visant à évaluer le traitement combiné ibudilast + temozolomide pour glioblastome récurrent
L’ibudilast (MN-186) est un médicament orphelin pour la sclérose latérale amyotrophique qui pourrait être neuroprotecteur. L'ibudilast est un médicament anti-inflammatoire utilisé principalement au Japon
7-(11/2018) Phase I/ II, Heidelberg, Allemagne, VXM01 + avelumab pour glioblastome progressif
Avelumab (Bavencio) est un anti-PD1 et VXM01, un Vaccin à ADN VEGFR-2 VXM01 est un vaccin contre le cancer à ADN disponible par voie orale contenant une souche atténuée de la bactérie Salmonella typhimurium codant pour le récepteur 2 du facteur de croissance endothélial vasculaire murin (VEGFR-2), avec une activité potentielle immuno-modulatrice, anti-angiogénique et antinéoplasique.
8- (11/2018), Phase I, II, La Pitié Salpêtrière et Lyon, sécurité et efficacité de l'ouverture transitoire de la barrière hémato-encéphalique (BHE) avec le SonoCloud-9 (SC9-GBM-01).
Dans plus de 95% des cas, une récidive tumorale est observée entre 2 et 3 cm de la cavité de résection dans les 4 à 7 mois suivant les traitements initiaux. Le système SonoCloud-9 (SC9) émet des ultrasons pour augmenter localement et de manière transitoire la perméabilité de la Barrière hémato-encéphalique , BHE, afin de permettre le passage de médicaments dans le parenchyme cérébral.
1- (08/2018, CHU Marseille Timone, essai de phase I d’un anticorps monoclonal Mab, Andecaliximab/GS-5745 un inhibiteur de la matrice métalloprotéinase 9 (MMP9) Mab, en association avec le bevacizumab chez des patients avec glioblastome récurrent.
On cherche à déterminer le maximum de dose toléré de G5 5745, entre 200 et 1800 mg toutes les 2 semaines
2- (05/2018), CHU Marseille Timone, Cohorte prospective de patients atteints d'un glioblastome nouvellement diagnostiqué, analyse de l'expression de MMP2 et MMP9 et corrélation avec les caractéristiques de neuro-imagerie. (MM-prédire)
Les taux plasmatiques de MMP2, MMP9, du facteur de croissance endothélial vasculaire A (VEGFA), du récepteur du facteur de croissance endothélial vasculaire 2 (VEGFR2), du facteur 1 stromal SDF1 et du récepteur de chimiokine 4 (CXCR4) seront analysés par dosage immun enzymatique (ELISA) en pré-, et postopératoire, avant radiothérapie, et avant temozolomide adjuvant puis à la rechute du glioblastome.
3 - (07/2017), CHRU de Lille, phase 1
Étude de TG02 chez des patients âgés ayant reçu un diagnostic récent ou ayant récidivé avec un astrocytome anaplasique ou un glioblastome (STEAM)
2 groupes
Le groupe expérimental A qui recevra TG02 + RT, groupe de patients âgés avec astrocytome anaplasique ou glioblastome MGMT non méthylé et IDH1R132H.
Le groupe B des patients âgés et nouvellement diagnostiqués avec astrocytome anaplasique ou glioblastome avec MGMT méthylé et IDH1 muté (IDH1R132H) qui recevront TG02 + temozolomide.
4 - (09/2018), Phase II, Etats-Unis, Dana-Farber, pembrolizumab + bevacizumab + ré-irradiation pour glioblastome récidivant avec ou sans bevacizumab préalable.
Le grand Reardon pense que c’est le bon traitement pour le glioblastome qui confirmera aussi les bons résultats de Toulouse avec Durvalumab + ré-irradiation. A GFME on y croit.
5 - (07/2018), Phase 3, Allemagne, HIT-HGG pour glioblastome, astrocytome anaplasique et gliome du tronc cérébral pour enfants et adolescents de moins de 17 ans.
On rajoute au traitement standard un antiépileptique, la depakine, HDAC inhibiteur et un antipaludéen, la Chloroquine.
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