
CPT 11 Liposomial, survie multipliée par 3 comparée au CPT 11 habituel.
Actualité n° 164 du 23/03/2006
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Des chercheurs d'UCSF ont réussi à stabiliser du CPT 11 Liposomial, une survie exceptionnelle 3 fois plus élevée, comparé au CPT 11 habituel.
Un nanoliposome de CPT 11 frappe fort les tumeurs cérébrales
La raison principale pour laquelle le pronostic des patients avec des tumeurs cérébrales est pauvre est qu'il y a peu de médicaments anticancéreux qui peuvent traverser réellement la barrière hématoencéphalique, sang-cerveau et la tumeur peut grandir hors de portée du traitement. C'est pourquoi l'utilisation des nanoparticules, des liposomes chargés de médicament et implantés par pression-commandée, procédé connu sous le nom de livraison convection-rehaussée, vient d'être développée à l'Université de Californie à San Francisco (UCSF). C'est une méthode effective pour administrer les médicaments anticancéreux directement dans le cerveau et les garder à ce niveau. Cette nouvelle approche peut réduire aussi les toxicités limitantes des traitements conventionnels les plus forts.
Dans un article publié dans le journal de la recherche sur le cancer,
une équipe de la recherche conduite par des chercheurs et cliniciens
de UCSF John Park, M.D., Krystof Bankiewicz, M.D., Doctorat.,
ont créé et stabilisé une nanoparticule,
un liposome chargé d'environ 10.000 molécules anticancéreuses
de CPT-11-Iritonecan. Les chercheurs ont montré que sous cette
forme, le médicament a été délivré
au cerveau en utilisant la livraison convection-rehaussée chez
ses souris greffées avec une tumeur. Le médicament peut
ainsi rester dans le cerveau pendant plus de 2 semaines, durée
qui dépend de la dose initiale de liposomes. Dans une expérience,
la dose efficace de CPT-11 qui a atteint le tissu du cerveau était
1.636 fois plus important que quand CPT-11 a été
administré en intraveineuse.
La nécessité d'utiliser la livraison convection-rehaussée
pour mettre les nanoparticules liposomiales dans le cerveau vient du fait
que les chercheurs n'étaient pas capables de détecter tout
le CPT-11 dans la circulation sanguine. Par contraste aussi, les niveaux
de CPT-11 dans les tumeurs gliales est resté 4 fois plus longtemps
que dans le tissu sain. Ces données confirment que le CPT-11 liposomial
devrait produire beaucoup moins d'effets secondaires que fait le CPT-11
injecté habituellement dans les veines. En effet, quand les chercheurs
ont examiné la toxicité neurale, un effet
secondaire habituel du CPT-11, ils n'ont trouvé le dégât
du nerf que chez les animaux ayant reçu le CPT 11 traditionnellement
mais pas chez les animaux qui avaient reçu le CPT 11 liposomial
malgré les doses importantes de nanoparticules chargées
de CPT-11, délivrées au cerveau.
Le plus important, c'est que les liposomes chargés de CPT-11 étaient plus efficaces sur les tumeurs gliales chez les animaux expérimentaux. Avec des liposomes vides de CPT 11, les animaux avec les greffes de tumeurs gliales n' ont survécu en moyenne que 22 jours, ceux ayant reçu le CPT-11 traditionnel 28 jours et ceux ayant reçu 11 nanoparticules de CPT 11, une moyenne de 83 jours. La majorité des animaux a survécu au-delà 100 jours.
Ce travail financé en partie par les Programmes Spécialisés
de l'Institut National du Cancer et celui de la Recherche sur les Tumeurs
du Cerveau est détaillé dans un papier intitulé,"Nouveau
nanoliposome de CPT-11 délivré par livraison convection-rehaussée
dans les tumeurs intracrânienne : pharmacologie et efficacité."
; Hermès Biosciences, Inc., à San Francisco Du sud, CA,
a aussi participé à cette étude. Un résumé
de ce papier est disponible à travers PubMed.
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